L’open data doit être renforcé au niveau des administrations publiques

La stimulation de l’open date est remis sur le tapis. Je vous propose d’en savoir plus sur l’initiative de l’Etat Français.

Une stratégie nationale de transformation numérique

En mars, les autorités françaises ont mis en avant une stratégie globale. Elle cible la transformation numérique de l’Etat dans un délai de 400 jours.

Cela revient à stimuler l’open data des données publiques, d’après un circulaire signé par le Premier Ministre Jean Castex. Chaque administration doit mettre en place une structure adaptée.

Il faut parvenir à la synergie entre les services en charge du numérique dans un ministère.

La nomination d’un responsable

A compter du 15 mai 2021, la nomination d’un administrateur ministériel des données est une condition sine qua none. Ce responsable doit élaborer une stratégie auprès d’un ministère.

Il prend en charge la coordination des parties en lice. Il est le point de contact privilégié des utilisateurs des données et des applications numériques.

L’accompagnement des services déconcentrés de l’Etat revient à un référent. Ce dernier traite à la fois les données, les algorithmes ainsi que les codes sources.

La désignation du référent a lieu auprès de chaque préfecture. A partir du 15 juillet 2021, chaque ministère est tenu d’édifier une feuille de route.

Ce document contient la stratégie ainsi que les objectifs spécifiques. Ces objectifs sont liés au pilotage, à l’ouverture, à la circulation des données.

Il faut aussi inclure le partage des données, des algorithmes et des codes sources. Il faut s’assurer que les données sont ouvertes et qu’elles soient présentes sur les portails interministériels.

Le partage privé-public

Pour un meilleur encadrement du partage des données entre les secteurs public et privé, le Premier Ministre lève le voile sur une mission de préfiguration de la fonction de médiateur de la donnée. Les travaux sont à remettre pour le 1er décembre 2021.

 En outre, un chantier est en cours concernant les données à destination des chercheurs. En effet, de nombreux acteurs privés effectuent le traitement de données d’intérêt général à forte valeur ajoutée pour la puissance publique.

A propos de l’ouverture des données

Cette option souligne l’effort des instructions gouvernementales pour le partage des données disponibles. Il s’agit d’un partage gratuit dans des formats ouverts.

Elle autorise la réutilisation des données. Le Gouvernement se base en parallèle sur le droit d’accès aux documents administratifs.

En effet, la loi Code 1978 stipule que les données produites ou détenues par les administrations doivent être mises à la disposition du public. Bien entendu, ces données sont collectées dans le cadre des missions de service public.

Elles n’incluent pas les informations personnelles, la sécurité nationale, les données couvertes par les secrets légaux. La modernisation de l’action publique est sur la bonne voie.

Retrouvez plus d’infos ici.  

Crédit Photo : cyres.fr

Bruno M.

Diplomé de faculté de droit, je suis revenu à mes premiers amours, la communication et le marketing. Je m'efforce d'apporter un peu de clarté dans ce monde aux idées et concepts si vastes que même moi ça me file un sacré mal de crâne !

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