Selon Elon Musk, la start-up Neuralink gagne en performance deux années après sa création. Je vous présente les principales avancées sur le sujet.
Rappel sur les débuts de Neuralink
En mars 2017, Elon Musk fait une annonce fracassante à travers une interface du cerveau à l’ordinateur. Le lien est disponible via une implantation directe via la matière grise.
L’objectif de l’entrepreneur est de lutter contre une intelligence artificielle potentiellement consciente qui représente un risque probable pour l’avenir de l’humanité. A travers un livre blanc, le leader de SpaceX a mis en avant les résultats de deux ans de tests.
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Un projet à court terme selon Neuralink
Selon les prototypes révélés après les expérimentations, le sens « d’homme augmenté » est de plus en plus réaliste. Le concept de Neuralink est composé de 96 fils dix fois plus fins qu’un cheveu.
Chaque fil comprend 32 électrodes. Ces fils sont implantés dans la matière grise par le biais d’un robot chirurgien.
Ensuite, ces derniers sont rattachés à une puce à placer derrière l’oreille. En fait, les signaux des neurones peuvent profiter d’une amplification et d’une transmission en temps réel.
Cela peut s’effectuer à partir de Bluetooth à une application Smartphone. Selon Neuralink, les premiers essais auraient donné la possibilité à des singes de faire le contrôle d’un programme informatique par la seule force de la pensée.
Les ambitions futures de Neuralink
Face à une telle progression, Elon Musk envisage de faire une demande d’autorisation auprès de la Food and Drug Administration ou FDA. Il projette de continuer les travaux sur l’être humain vers la fin 2020.
En créant une interface cerveau-machine, cela va permettre d’obtenir un bond en avant pour la civilisation humaine. A terme, la fusion va devenir possible avec l’intelligence artificielle.
Le public cible de Neuralink
Avec cette technologie, le jeune pousse Neuralink vise les personnes à motricité réduite tels que les tétraplégiques ou les patients atteints d’un syndrome d’enfermement ou Locked-in-Syndrome. Ainsi, on a droit à une interface de commande à partir du cerveau.
Pour sa part, Neuralink a procédé au développement d’un boîtier de 23 x 18,5 x 2 mm pour la réalisation d’un traitement de l’information accumulée avant l’expédition des résultats.
Actuellement, la transmission des résultats sont effectués par le biais d’un câble USB.
Par la suite, on a droit à une connexion sans fil. Ainsi, les électrodes et le boîtier sont directement implantés dans le crâne pour amoindrir les risques d’infection.
En outre, l’énergie est procurée par l’extérieur sans recours à aucun fil. Il faudra veiller à s’adapter à la reconfiguration permanente du cerveau et au vieillissement des interconnexions entre les électrodes.
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Crédit Photo : boldbusiness.com & paperjam.lu