On a toujours songé à lire dans les pensées de son prochain. Je vous propose d’en apprendre plus sur les premiers tests de Facebook suite à son annonce dans l’étude du 30 juillet 2019 qui a fait l’objet d’une publication dans la revue Nature.
Le mode opératoire de la lecture dans les pensées d’après Facebook
En fait, les scientifiques oeuvrent sur un système non invasif. Cela permet d’éviter l’implantation d’électrodes de façon chirurgicale dans le cerveau.
En réalité, le dispositif du réseau social cible le décodage des impulsions électriques du cerveau en temps réel, pour la retranscription d’un texte. Actuellement, le cerveau possède 86 milliards de neurones.
Chaque neurone est capable d’adresser une impulsion électrique 100 fois par seconde. Ainsi, le cerveau humain est comparable à un ordinateur avec une puissance équivalente à 1 Terabit par seconde.
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L’objectif de Facebook dans le futur
Ainsi, Facebook vise l’écriture disponible à la vitesse de la pensée. Il sera dès lors possible de poster des commentaires via les réseaux sociaux.
Il ne sera plus nécessaire de passer par les phases de documentation, de vérification et de réflexion. Cela permet de disposer d’offres de communications fluides sous certaines conditions.
Le cas du syndrome d’enfermement
Le syndrome d’enfermement ou locked-in syndrome concerne un patient conscient mais avec des fonctions motrices inopérantes. Ainsi, il est incapable de bouger et de parler bien qu’il soit au fait de son environnement.
Pour l’instant, l’échange est possible avec des capteurs de mesure de l’activité électrique du cerveau via l’électroencéphalographe. Néanmoins, la vitesse de l’interaction demeure lente.
Pour Facebook, on va se diriger vers une détection optique de l’activité cérébrale par le biais de nombreux lasers. Selon leur mode d’activité, les neurones changent leurs propriétés optiques en réfléchissant une lumière différente.
On peut observer les variations à l’aide d’un laser.
Les projets de Facebook avec la technologie
En réalité, Facebook veut uniquement décoder les mots à partager. Cette technologie peut autoriser la dispense du langage.
En fait, les informations sont stockées sous forme de concepts et non par le biais de mots. Ainsi, il apparait plus évident de faire la lecture du concept à la source du cerveau.
Cela ouvre la voie à la retranscription d’une idée dans toutes les langues possibles uniquement à la vitesse de la pensée. Facebook demande quelques années de patience avant l’arrivée du premier prototype.
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Crédit Photo : lejdd.fr & forbes.fr