La jeune pousse Nanox vient de lever 20 millions de dollars. Je vous emmène dans l’univers de la démocratisation de l’imagerie médicale.
L’enjeu du tour de table
Nanox a mis en œuvre un appareil à rayons X plus compact. Le tour de table revient à SK Telecom, un opérateur sud-coréen.
Ce dernier cible la diffusion de 2 500 unités en Corée du Sud et au Vietnam en 2021. La majorité des appareils sont produits par la filiale coréenne de Nanox.
Selon l’OMS, plus de deux tiers des centres de santé à travers la planète ne possède pas d’imagerie médicale. La principale raison demeure le coût des appareils classiques.
Le défi est relevé par Nanox.
Le nouvel appareil Nanox.Arc
En premier lieu, il est moins encombrant et profite d’une installation aisée. Son poids est seulement de 70 kg comparativement au scanner courant de 2 000 kg.
Son tarif tourne autour de 10 000 dollars. A contrario, un scanner à rayons X actuel vaut plusieurs millions de dollars.
L’appareil est combiné à un logiciel basé sur le Cloud via Nanox.Cloud. Plusieurs services sont accessibles comme la correspondance avec les radiologues, l’annotation des diagnostics, le recours à l’algorithme de détection, etc.
Une meilleure disponibilité internationale
15 ans de développement ont précédé l’avènement de Nanox Arc. Le système de scanner fait appel à un simple boîtier.
Ce dernier comprend un dispositif de micro-électromécaniques en silicium ou MEMS.L’appareil demeure fixe et balaie le corps du patient.
Après l’accord avec SK Telecom, Nanox prévoit de distribuer son produit à travers le monde entier. Les accords sont passés avec l’hôpital universitaire Hadasrah de Jérusalem.
Il faut aussi inclure la société Gateway Group de Nouvelle-Zélande, d’Australie et de Norvège. Il faut ajouter la société de télé-radiologie américaine USARAD.
Nanox a vu le jour en 2016 sous l’égide d’Histoshi Masuya en association avec Sony. Après le départ de Sony, la start-up s’est associée avec Poliakine.
Les activités sont partagées entre le Japon et Israël.
Zoom sur l’imagerie médicale
Cette technologie vise la représentation visuelle d’une donnée d’origine médicale. Le but est l’obtention d’un format simple via une quantité importante d’informations.
Cet outil de diagnostic est aussi requis dans la recherche biomédicale afin de mieux cerner le fonctionnement de l’organisme vivant. L’image cible la reconstitution en 3D d’un organe ou d’un tissu, l’animation d’un organe en mouvement, une imagerie quantitative des valeurs biologiques.
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Crédit Photo : docteurimago.fr & news.chastin.com