Le sharenting gagne du terrain sur les réseaux sociaux
Je vais traiter d’un sujet qui semble anodin à la base avec le sharenting. Cette pratique ne comporte pas uniquement des avantages.
Le sharenting et ses essentiels
Le sharenting revient à partager sa vie de parent via le quotidien des enfants. Les jeunes enfants deviennent des influenceurs malgré eux.
En fait, le parent est tenté de poster les photos de leur progéniture à l’instar des enfants de people. Même si le phénomène prend de l’ampleur et semble seulement divertissant, il soulève de nombreuses questions.
Les questions à mettre sur la table
L’aspect éthique voire juridique doit être débattu. Il faut se pencher sur l’accord des enfants quant à l’utilisation de leur image.
Dans l’avenir, le contenu risque de leur déplaire. De plus, la question du travail des enfants devient problématique face à une contrepartie financière.
Des montants importants sont souvent en jeu sans encadrement légal sous l’assentiment intéressés des parents. Une forme d’exploitation peut prendre place face à cette nouvelle tendance de média des parents.
Le vide juridique possible
Les conditions de travail des enfants sur le web créent souvent un vide juridique. En France, l’OPEN ou Observatoire de la Parentalité et de l’Education Numérique a récemment saisi le Conseil National de la Protection de l’Enfance.
L’OPEN a mis l’accent sur des chaînes familiales qui opèrent dans le travail illicite de jeunes enfants. Les parents ne s’en cachent pas.
Le cas de l’enfant influenceur
L’enfant influenceur participe à ses besoins financiers. Cette pratique est illégale en France.
Le temps et les conditions de travail de l’enfant influenceur ne sont pas encadrés. Les parents qui profitent de l’argent engrangé plaident pour de simples moments de divertissement.
Il faut savoir que l’entretien d’un compte sur les réseaux sociaux requiert beaucoup d’investissement. En effet, l’enfant ne choisit pas le jouet qu’il va valoriser via une vidéo.
De plus, il n’est pas maître du temps consacré à la présentation. En outre, une activité marchande n’équivaut jamais à un jeu innocent.
Le contrôle des bénéfices
En fait, l’enfant influenceur est souvent lié à des partenariats avec des marques. La rémunération porte sur les publications et les vidéos.
Or, les profits reviennent majoritairement aux parents. Les chaînes d’enfants sont parfois synonymes d’exploitation et de maltraitance.
Il faut citer le cas de la chaîne Toy Freaks fermée par Youtube suite à des accusations de maltraitance. Les questions fusent sur le rôle et la responsabilité des parents concernant leur progéniture.
De plus, les enfants sont trop exposés sur les plateformes sociales au détriment de leur équilibre mental. Retrouvez plus de sujets ici.
Crédit Photo : metropolitaine.fr & parentology.com