Je vous propose plus de détails concernant les suites du projet de data center immergé de Microsoft. Un billet de blog communique davantage sur le sujet.
Les débuts du data center Natick de Microsoft
Le projet Natick de Microsoft a connu sa première immersion le 5 juin 2018. Il s’agit d’une collaboration entre Microsoft et la société française Naval Group.
Cette dernière œuvre dans l’industrie navale et les énergies renouvelables. L’expérience revient à expérimenter la faisabilité du data center sous-marin.
L’alimentation est possible grâce à des énergies marines refroidies par l’eau de mer. Le but est d’obtenir la réduction de l’empreinte carbone des infrastructures.
Le sujet porte sur la fiabilité globale des centres de données au fond de l’océan à travers un conteneur scellé. Le déploiement a eu lieu dans les îles du Nord.
L’hypothèse est concluante.
Un taux de défaillance moindre
Le premier souci porte sur l’état de l’équipement en sortant de l’eau de mer. En fait, seulement 8 des 855 serveurs présents sont défaillants.
Cela permet d’observer un taux de défaillance de 1/8ème par rapport à celui du milieu terrestre. Ce manque de détérioration revient au gaz retenu pour la pressurisation du conteneur de 12 mètres.
Ce gaz est l’azote. Les chercheurs notent que ce gaz à la fois incolore et inodore est présent dans les ¾ du volume de l’atmosphère. En tout cas, il a permis une sauvegarde optimale de l’équipement.
En effet, l’oxygène s’avère davantage corrosif.
Le recours à l’énergie renouvelable
L’énergie durable est facilitée avec un emplacement convenable. Ainsi, les Orcades bénéficient d’une alimentation complète via l’énergie éolienne et solaire.
Il faut aussi inclure les technologies expérimentales d’énergie verte. Elles sont en phase de développement auprès du Centre Européen de l’énergie marine.
Les conclusions à retenir
Même si le réseau donne toutes les options de manque de fiabilité pour les data center terrestres, le système a montré son plein fonctionnement. Les data center du futur en mode sous-marin peuvent être établis à proximité d’un parc éolien offshore.
L’alimentation est possible y compris en cas de vent de faible intensité. Ce projet a permis de démontrer que l’exploitation des centres de données bénéficient d’un maintien sans besoin de ressources en eau douce.
De ce fait, l’application de ces recherches sont transposables aux data center terrestres. Cela concerne essentiellement les services Cloud d’Azure.
En effet, les data center immergés fournissent une réponse plus rapide face aux requêtes du marché. L’installation des infrastructures est possible sous 90 jours.
Un seul modèle s’avère suffisant avec des petits modules de proximité. Retrouvez d’autres sujets ici.
Crédit Photo : techcrunch.com & theliquidgrid.com